Le harcèlement à l'école par les camarades

Mon enfant est victime quotidiennement de harcèlement psychologique à l'école.

Moi, sa maman, ne m'en suis pas aperçue immédiatement et les impacts destructeurs se sont malheureusement installés.

Quand j'ai réalisé que ma fille de 9-10 ans se faisait maltraiter à l'école par ses camarades de classe, tout me devenait clair, en effet elle subissait ceci depuis déjà de longs mois. Ni enseignants ni son père ni personne ne nous en étions aperçus. La rage grandissait en moi de savoir ma fille victime et j'ai compris que seuls les parents pouvaient intervenir et agir, ce sont eux les protecteurs. Ainsi, j'ai commencé par alerter la maîtresse qui en a bien pris note mais en fait qui était indifférente à ce problème et surtout le diminuait. Puis j'en ai parlé au président de l'association des parents d'élèves vu que l'affaire ne se tassait pas. 

Manon recevait des moqueries, des injures, des coups de pied sans le sac, avait des remarques surtout des Charlottes F. et F., et surtout de Mathilda M. et Eva A. Toutes dans la classe de Manon. Devant l'école nous avions lancé quelques regards à ces fillettes, des pisseuses, pour moi excusez-moi, qui nous toisaient, aucun effet. Nous avions compris que nous avions à faire à une bande. Leurs sens vindicatifs, prétentieux, hautains et discréditants nous ont laissé pantois, sans voix, perplexes, dubitatifs.

Nous avons prévenu la directrice qui a convoqué les enfants victime et accusés, mais hélas cela a renforcé le phénomène.

Nous étions désemparés, Manon chutait dans ses notes alors qu'elle a été toujours première des filles de la classe depuis des années.

Une enfant sans histoire qui s'adapte admirablement à chaque enseignant, un élève modèle ce qui explique en partie le comportant honteux des autres élèves.

Dans ce phénomène la victime se retrouve seule, sans appui sans soutien des autres camarades car c'est vers le caïde que les autres se tournent, en effet c'est plus rassurant au cas où cela se retournerait contre eux et deviendraient alors la victime aussi.

Ma pauvre petite Manon.

On ne se rend pas compte cela fait 1 an et demi que ça dure et les effets sont bien présents: perte de confiance en soi, pleurs en arrivant à la maison, refus de se rendre à l'école et solitude profonde, personne à son anniversaire.

C'est bien la première fois que cela arrive.

La directrice a été de ce fait de nouveau prévénue, mais Manon a de nouveau été menacée, questionnée.

La dernière phase pour nous sera la plainte hélas. Nous nous sommes déjà rendus au commissariat de police pour se renseigner et nous sommes obligés d'en arriver là au mieux une main courante.

N'hésitez pas à me laisser des commentaires. Merci d'avance.

Victor Hugo Thionville, Primaire



03/05/2012
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