(Paris - Relax news) - C'est au siège d'Iliad, la maison-mère de Free, que Xavier Niel a présenté mardi 26 mars une nouvelle école informatique, destinée à promouvoir les talents des passionnés de programmation. Elle sera accessible à tous, même sans diplôme et gratuite. Dotée d'une infrastructure unique en France, elle sera ouverte 24h/24 et 7j/7 en plein coeur de Paris.

42 (clin d'oeil au nombre qui répond à la grande question sur la vie, l'univers et le reste pour les geeks) est née de la volonté de Xavier Niel de créer la meilleure école d'informatique possible, en mode collaboratif ("peer-to-peer"), gratuite et sans limites. 
La formation sera conduite par Nicolas Sadirac, à l'origine en 1999 de l'École pour l'informatique et les nouvelles technologies (Epitech), et toute son équipe. Leur pédagogie sera basée sur l'ouverture de l'école à des profils variés, avec ou sans diplôme, et le travail en commun. Les initiatives prises par les élèves promettent d'être valorisées, au sein d'une structure entièrement dédiée, accessible 7j/7 et 24h/24. 
Une rentrée en novembre 2013 
Les inscriptions sont ouvertes à tous les jeunes âgés de 18 à 30 ans (ou actuellement en classe de terminale). Dès sa première rentrée, en novembre 2013, 42 compte accueillir 1.000 étudiants. Au terme de trois ans d'apprentissage, les étudiants seront formés aux métiers de chef de projet informatique, architecte logiciel, architecte réseau, développeur web, expert en sécurité, etc. 
Le projet est pour le moment intégralement financé par Xavier Niel, désireux d'offrir "la meilleure infrastructure en Europe", concentrée dans le Heart of Code, un bâtiment de 4.242m2 situé dans Paris intra-muros. 
"Le système français ne marche pas" 
Pour Xavier Niel, "le système français ne marche pas. Il est coincé entre d'une part l'université, qui propose une formation pas toujours adaptée aux besoins des entreprises mais qui est gratuite et accessible au plus grand nombre, et d'autre part les écoles privées, chères, dont la formation est assez qualitative mais laisse sur le côté de la route le plus grand nombre de talents, voire de génies, que nous pourrions trouver en France [...] Il fallait changer les choses, envisager un mode de formation différent et abandonner la structure classique de l'enseignement tel qu'il est fait en France, inadapté à la formation des talents dont nous avons besoin." 
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