Subir le harcèlement à l’école engendre deux attitudes soit la frustration qui donnera une volonté puissante de devenir meilleur soit l’anéantissement engendrant la soumission le refus de soi, l’abnégation du moi.

Le harcèlement à l’école est un phénomène rencontré de plus en plus souvent dans le monde scolaire et il est d’autant plus surprenant qu’il commence tôt.

Les petits camarades, les blessants, les protagonistes, ne mesurent pas les conséquences dramatiques de leurs actes, préférant être les plus forts plutôt que les plus faibles. Le jour où ils seront confrontés à la situation inverse celui du discrédité, il y a aura là une prise de conscience trop tardive parfois.

Le désintéressement des instituteurs est la conséquence de l’impuissance devant ce phénomène, de l’ignorance à résoudre ce problème pourtant eux aussi susceptibles de l’avoir vécu.

Le harcèlement est un long parcours de destruction notamment de la confiance en soi, et de ce fait un long parcours de thérapie pour regagner en partie ce qui a été perdu.

Le phénomène s’explique par cette prise de pouvoir démesurée, la domination dans le monde. Il commence au sein de la famille sous le même modèle social hiérarchique : le riche et le pauvre.

L’argent est le symbole du pouvoir, dominer l’autre c’est s’assurer fictivement d’une réussite.

Pour casser ce modèle il faudrait inverser les pôles de notre terre ce qui est quasiment improbable même si les pôles magnétiques de notre terre s’inversent réellement. Ce que je veux dire c’est que les coutumes sociales, la trame hiérarchique qui se sont greffées durant des siècles à notre modèle social sont irréversibles et s’accentuent même.

Donner une éducation civique aux enfants et punir ceux qui insultent ou harcèlent mettront fin de ce phénomène préoccupant actuel.

Pour se faire, il va de sensibiliser le monde politique qui nous gouverne et qui réforme.

Sensibilisons nos administrateurs et nous sensibiliseront les protagonistes du harcèlement.

Ravery Mathilde, mars 2013